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antiquités souvenirs de comptoirs d 'orient
1 mars 2022

Rétrospective de l’artiste Dia Al-Azzawi, figure majeure de l’art arabe contemporain mouvement Hurufiyya ,SONG FROM MAGHREB 1979

Hurufiyya est une tendance visant à créer des arts visuels inspirés de la calligraphie arabe. Cette nouvelle forme d’art a débuté au XXe siècle en tant que mouvement artistique dont l’influence s’est propagée au-delà la région arabe et qui a constitué une extension aux arts abstrait et expérimental.  culture Avar

 

art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya

Dans les années soixante, la Médina de Tunis devenait de plus en plus menacée par les démolitions qui pouvaient résulter de la percée de grandes avenues à travers le tissu historique.

art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINA

L’A.S.M. a pour vocation non seulement de conserver la spécificité et l’unité de la ville historique mais aussi d’assurer son intégration au reste de la ville, afin d’éviter sa marginalisation ,démolitions qui pouvaient résulter de la percée de grandes avenues à travers le tissu historique.

oeuvre d'art collective POUR LA Sauvegarde de la Médina. oeuvre sur CARTON

XYLOGRAPHIE ET SÉRIGRAPHIE  Rachid Koraïchi est né en Algérie, à Ain Beïda, en 1947.Profondément ancré dans cette terre originaire, il en a exploré toutes les dimensions pour les faire rayonner dans son art : la culture arabe avec sa calligraphie et ses symboles, la culture berbère, les fresques du Tassili .Au sein de sa famille il s’est imprégné des enluminures des manuscrits et de l’écriture foisonnante des villes du Moyen orient. Les formes et les signes qui surgissent dans sa création portent les qualités extrêmes de la lumière et de l’ombre et se chargent de l’intensité de cet espace solaire, des déchirures de son histoire. C’est un esprit cosmopolite. Après une formation aux Beaux Arts d’Alger, il vient à Paris aux Beaux arts et aux Arts décoratifs. Il travaille avec le groupe Cobra, Karel Appel, Corneille et fait de la gravure le lien entre peinture et sculpture. Il approfondit sa réflexion sur le signe et l’écrit avec ses amis poètes ( Mahmoud Darwich, René Char..) et écrivains (Mohammed Dib, Michel Butor… ) C’est un homme de dialogue, art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINAil accompagne et il est accompagné. Nourri depuis l’enfance de philosophie soufie, il fait communiquer les arts entre eux, la musique, la danse, la sculpture.

Avec cette conscience élargie, planétaire, que lui donne cette vie avec les autres et le dialogue avec ses maîtres (Ibn Arabi, Ibn Khaldoun mais aussi Saint Augustin, Jacques Berque…) il incarne le sacré, le souffle du cosmos et les émotions humaines dans tous les matériaux et toutes les techniques : l’argile, le bois, le fer, le bronze et l’acier, les tissages, la tapisserie, la céramique…art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINA
Cet artiste est aussi un bâtisseur : il a un diplôme d’urbanisme et d’architecture. En hommage à ses ancêtres venus en Algérie pour rendre féconde une terre désertique et stérile, il a construit une maison-sculpture et une gigantesque palmeraie dans son Sahara algérien. Il a re- édifié des palais qui tombaient en ruine, en Tunisie et au Maroc .Pour ses grandes installations (Le Chemin des Roses, les Maîtres Invisibles…) il a réussi à transmettre au monde entier l’excellence des artisans traditionnels de ces villes en actuelle souffrance que sont Alep, Damas, Bagdad ou Le Caire: la création ne peut s’arrêter à l’art, elle informe toutes les dimensions de la vie.
Homme de culture, il travaille à la rencontre de toutes les cultures. Imprégné depuis l’enfance de la mystique soufie (un courant de pensée né avec l’islam, alimenté d’apports grecs, chrétiens, juifs, perses qui prescrit une voie pour s’unir à Dieu, se fondre dans le corps cosmique du bien-aimé et son être universel)il travaille au dialogue des religions avec ses amis juifs et chrétiens, tout en militant pour la cause Palestinienne. A l’image de l’un de ses maîtres, le poète mystique Rûmî, il reconstitue l’unité du monde mis en mille morceaux : « La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s’est brisé ; Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s’y trouve »

HISTOIRES DE L’ART AU MAGHREB ET AU MOYEN ORIENT, XIXE-XXIE SIÈCLE

Légende : Djamel Kokene-Dorléans, Tajmaât, installation, 2010, Rennes.

 

Responsablesart contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINA

Alain Messaoudi, Silvia Naef, Fanny Gillet, Claudia Polledri, Perin Emel Yavuz

Présentation

C’est à travers nos expériences de recherche et en analysant les résultats de nos travaux que nous poursuivrons cette année notre enquête sur l’élaboration et l’écriture des histoires de l’art dans et sur le Maghreb et le Moyen-Orient, en conservant les axes problématiques que nous avons déjà dégagés. Dans quelle mesure nos recherches entrent-elles en écho ou en discordance avec les histoires de l’art produites à l’échelle nationale dont nous avons travaillé à identifier les acteurs et les usages, à travers les mouvements d’indépendance, le panarabisme ou le processus de mondialisation ? Comment s’inscrivent-elle dans le contexte actuel de réévaluation des modernités extra-occidentales auquel prennent part de nombreuses institutions muséales en faisant usage de l’histoire globale et des études postcoloniales, non sans écueils (formes d’assignations, détermination occidentale des conventions esthétiques sous couvert d’universalisme…). Se construisent-elles en dialogue avec des artistes vivants ? Participent-elles à des processus de patrimonialisation, quand se pose la question de la conservation des œuvres et des archives, et celle de leur accessibilité dans un moment historique traversé par les conflits, et où les productions artistiques sont au cœur du débat public sans constituer pour autant une priorité politique ? A travers ces questions, nous dégagerons les éléments d’un panorama historiographique.

Le fait même de distinguer l’art « moderne » de l’art « contemporain » prête à confusion. Où commence l’art moderne ? Avec l’impressionnisme ? Avec l’abstraction et de quelle abstraction s’agit-il ? L’art contemporain a émergé, dit-on, autour des années cinquante, après une guerre si cruelle, comme un regard, un nouveau regard sur un monde déstabilisé, en ruine.

art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINAC’est un fait indéniable, ce découpage historique ; mais trop centré sur l’expérience européenne et nord-américaine, il ne rend pas compte suffisamment de l’invention de la modernité et du futur dans d’autres aires de civilisation. C’est dire ici que nous essayons de penser le temps et l’espace en leur dimension polycentrique, histoire, géographie et art conjugués. C’est après avoir mis en valeur les traits majeurs d’une civilisation déterminée qu’on se donne les moyens de la comparer à d’autres, de montrer du doigt la valeur respective des civilisations en jeu dans la question de l’art, leur ressemblance, leur originalité, et leur dialogue aussi. La comparaison vient après la distinction. Telle est notre approche dans cet essai.”art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINA

La dilution de pans entiers de civilisations et de leurs arts dans la vitesse technique et logistique de la mondialisation — qui est inéluctable et porteuse aussi de promesse — n’est point nouvelle. Mais ce qui l’est, ce sont de nouvelles puissances de l’utilitarisme, qui brouillent la visualisation des civilisations et cultures prises en otages et objets de consommation immédiate, en “temps réel”. En leur délocalisation même.

Questions immenses qui concernent les arts et leur nouveau statut sur la scène “internationale” et son polycentrisme conflictuel.

Que veut dire aujourd’hui “l’art contemporain” ? Qui le nomme ainsi et en décide l’avenir ? Dans quelle mesure le polycentrisme civilisationnel est-il efficient en cette situation inédite ? L’artiste vit-il une réincarnation ou est-il plus seul que jamais dans la délocalisation de ses points de repère ?

Programme
16 novembre 2018

Introduction générale.

Perin Emel Yavuz, CNRS/Institut des Migrations

Les anthologies de Halil Altındere et Süreyyya Evren, une histoire critique de la Turquie contemporaine

Artiste phare de la scène artistique d’Istanbul des années 1990, Halil Altındere y joue un rôle fédérateur qui s’exprime par de nombreux projets éditoriaux collectifs qu’il conçoit comme des espaces de débat et de réflexion artistique. La revue, les monographies et les anthologies, qu’il édite avec sa maison d’édition Art-ist, participent également de l’ambition revendiquée d’écrire une histoire de l’art contemporain en Turquie. A y regarder de plus près, les choix artistiques opérés semble témoigner d’une autre ambition, non avouée celle-ci, qui interpelle le spectateur non seulement accoutumé au pays mais aussi animé par un regard politique. Cette ambition, qui constitue mon hypothèse, est celle de la production d’une histoire critique de la Turquie contemporaine. Pour mettre en lumière cette double lecture historique — de l’art et du temps présent —, j’étudierai les anthologies de l’art contemporain turc qu’Altındere élabore avec l’auteur et théoricien Süreyyya Evren.art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINA

7 décembre 2018

Entretien avec l’artiste Djamel Kokene-Dorléans, animé par Perin Emel Yavuz, CNRS/Institut des Migrations

Artiste d’influence conceptuelle, Djamel Kokene-Dorléans développe une œuvre protéiforme depuis le tournant des années 2000, qui évolue à travers l’installation, la sculpture, la vidéo, le dessin, la peinture et la performance, jusqu’à un dépassement des limites de ces catégories artistiques. Il intègre ainsi à sa pratique le dispositif du forum sous différentes variantes (l’exposition avec Laplateforme, 2002-06, l’enseignement avec L’École mobile, 2006-, et l’édition avec la revue Checkpoint, 2006-) comme autant d’espaces de dialogue interdisciplinaire, d’expériences collectives et de co-création. Les préoccupations de Djamel Kokene-Dorléans sont nombreuses : les notions de collectif, de culture et de mondialisation s’articulent à une réflexion profonde sur le rôle de l’art, du langage et des représentations.

21 décembre 2018

Alain Messaoudi, MCF Université de Nantes

Paris et les artistes tunisiens aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale

A partir du cas de Abdelaziz Gorgi (1928-2008), à qui une exposition rétrospective sera consacrée en décembre à Tunis, je voudrais entamer une réflexion sur le sens qu’a pu avoir le séjour à Paris pour les artistes tunisiens aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. Du fait de l’instauration de bourses et de prix soutenus par les autorités du protectorat français en Tunisie, le séjour à Paris s’est imposé à partir des années 1930 comme une expérience ordinaire pour les jeunes artistes destinés à devenir les principales figures du monde de l’art en Tunisie. Que sait-on de ces expériences parisiennes ? Ont-elles eu un impact sur leurs engagements futurs, socio-politiques et artistiques ?

18 janvier 2019art contemporain arabe et mouvement Hurufiyya.COLLECTIF ARTISTE DU MOYEN ORIENT ET DU MAGHREB POUR LA RESTAURATION DE LA MEDINA

Claudia Polledri, Chercheuse postdoctorale, Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal

La figure du « témoignage » dans l’art contemporain libanais : pratiques, objets et mise en récit.

Comment l’art contemporain libanais a intégré la dimension testimoniale en la déclinant sur le plan visuel? Quels sont les points de contact et les écarts avec les pratiques de l’histoire orale ? Peut-on parler “d’objet-témoin” et dans ce cas, dans quels termes? À partir des oeuvres des artistes libanais Hadjithomas et Joreige et Lamia Joreige il s’agira de proposer une réflexion sur l’utilisation du témoignage dans le cadre des pratiques et d’en évaluer la portée si bien sur le plan artistique qu’historien.

25 janvier 2019

Silvia Naef, Professeure ordinaire, Université de Genève, département d’arabe

‘Dire’ la guerre à travers les arts visuels dans le monde arabe

Le monde arabe a été fortement marqué, dans les dernières décennies, par l’expérience de la guerre. Chez les artistes contemporains, cet état des choses est bien présent, ainsi qu’il l’est dans le cinéma ou la littérature. Moins connue est la manière dont les artistes modernes, dont l’approche a souvent été critiquée comme relevant du « décoratif », ont donné une forme visuelle aux conflits et dans quel cadre ces œuvres ont été montrées – ou non – dans des pays à régime autoritaire.

1er février 2019

Fanny Gillet, Alain Messaoudi et Perin Yavuz, commissaires de l’exposition TYPOGRAPHIae ARABICae en présence de Marco Maione, designer graphique

La typographie arabe, l’ouverture d’un champ de recherche

A l’occasion de l’itinérance de l’exposition TYPOGRAPHIae ARABICae qui a lieu au Caire du 21 janvier au 5 février, nous reviendrons sur sa genèse et les questionnements qu’elle suscite pour la recherche visuelle sur le monde arabe. En revenant sur une histoire du graphisme typographique, il s’agira alors de comprendre les enjeux esthétiques, sociaux et politiques qui entourent l’étude et l’usage de l’écriture arabe imprimée.

15 février 2019

Programme modifié : en prévision de la séance des étudiants, une permanence destinée à discuter de leur projet de recherche.
Contact : arvimm.groupe@gmail.com.

1er mars 2019

La séance des étudiants est reportée au 15 mars.

15 mars 2019 (15h-19h) – Séance des étudiants
Zouina Aït Slimani, Doctorante en Esthétique, histoire et théories des arts, ENS / Université de Genève, Unité d’arabe.
La revue Al Fikr al hadith (1945 – 1947) en Irak : un espace alternatif pour le discours sur l’art
En 1945, l’artiste Jamil Hamoudi (1921 – 2003) publie Al Fikr al hadith (La pensée moderne), consacrée à l’art et à la littérature (1945 – 1947). Cette revue s’impose rapidement comme un lieu d’échanges dans lequel s’expriment peintres, écrivains et poètes qui devineront par la suite les symboles de la peinture et de la littérature moderne en Irak. L’objet de cette étude est de démontrer dans quelle mesure la revue Al Fikr al hadith a permis à un groupe d’intellectuels, composé à la fois d’artistes, de poètes et d’écrivains irakiens de structurer leur pensée, à travers l’introduction de nouveaux courants d’avant-garde. Notre présentation va s’articuler principalement autour des articles de cette revue qui sont consacrés à l’art. Ils constituent une archive représentative d’une période importante pour l’histoire de l’art irakien, notamment en ce qui concerne la question de la critique. En effet, cette revue est le point de départ d’un discours sur l’art en Irak, qui a vu le jour dans un contexte de bouillonnement artistique et intellectuel où l’art irakien était encore en pleine construction. Au-delà de sa valeur historique, cette revue a une dimension transnationale, dans la mesure où elle réunit des auteurs à la fois irakiens et étrangers.
Eudes Guénois, M1 histoire, Mondes arabes et musulmans, mention philosophie, Sorbonne- Université
Approche d’Oleg Grabar de l’ornement dans l’art islamique
L’ordre d’exposition suivra trois parties majeures de l’ouvrage d’Oleg Grabar, L‘Ornement. Formes et fonctions dans l’art islamique. Celles-ci consisteront à opérer, dans la première partie, une approche contextuelle de l’œuvre par la connaissance de l’auteur, et la situation universitaire dans laquelle s’inscrit ce livre. Dans un deuxième temps, nous proposerons une synthèse du livre en relevant les principaux nœuds de réflexions qui le jalonnent. Ceci nous permettra d’ouvrir une réflexion sur l’ornement dans l’Art, et sa place dans l’art islamique.
Laura Mcintyre, M2 Histoire de l’art, Paris-Sorbonne IV
Monir Shahroudy Farmanfarmaian : de la géométrie abstraite à la géométrie sacrée
Dans les années 1960, l’Iran était au centre d’une culture florissante célébrant les traditions perses et iraniennes dans le cadre de la politique de modernisation menée par Mohammad Reza Shah Pahlavi. Ce contexte culturel en Iran a permis à Monir Shahroudy Farmanfarmaian d’articuler ce qui allait devenir une vision artistique évoluée. Née dans l’ancienne ville perse de Qazvin en 1924, Monir a commencé son travail avec les miroirs au début des années 1970. Ses œuvres s’appuient sur les coordonnées spatiales de la géométrie et des techniques artisanales de l’art et de l’architecture islamique. On examinera cette idée d’appropriation créative de la tradition dans l’approche de l’abstraction géométrique de Monir, qui constitue le pilier de son art depuis plus de 40 ans.
Thibault Poisson, M1 histoire, Mondes arabes et musulmans, Sorbonne- Université
Analyse de la scène artistique contemporaine kurde
Mathilde Desanges, M1 histoire, Mondes arabes et musulmans, Sorbonne- Université
La femme arabe vue par Lalla Essaydi. Entre contestation et réappropriation du concept d’ «orientalisme »
Ma présentation portera sur le travail de l’artiste marocaine contemporaine Lalla Essaydi. Utilisant
essentiellement la photographie et la calligraphie arabe, son travail est axé autour de la représentation du corps de la femme et notamment la complexité de la vision occidentale sur l’identité des femmes des pays arabes. L’objet de mon exposé est de comprendre à travers son travail dans quelle mesure il est possible de repenser les mythologies orientalistes en résistant aux stéréotypes, de se demander comment l’artiste parle d’elle-même à travers ses oeuvres et de savoir si elle conteste ou au contraire réutilise le concept d’orientalisme.
Emmanuelle Giraudeau, M1 histoire, Mondes arabes et musulmans, Sorbonne- Université
Hashem El Madani : portrait d’un photographe.
Figure emblématique de la photographie libanaise du XXe siècle, Hashem El Madani a laissé derrière lui une quantité gargantuesque de portraits d’habitants de Saïda, sa ville natale. Son oeuvre devient alors un reflet de la société sud-libanaise au XXe siècle et permet de faire l’histoire de Saïda en suivant son évolution socio-politique. Il s’agit de faire le lien entre art et histoire tout en se penchant sur ce qui a fait d’Hashem El Madani un photographe symbolique.
Alexandre Pulicino, M1 histoire, Mondes arabes et musulmans, Sorbonne- Université
Le Musée copte du Caire
Il s’agira d’étudier le Musée copte du Caire, inauguré en 1910, en se demandant dans quelle mesure il manifeste un intérêt renouvelé pour l’art copte. Nous nous intéresserons au cadre de musée ainsi qu’aux collections qu’il renferme, avant de l’observer comme un signe de l’intérêt porté pour l’art copte et comme un lieu de patrimonialisation.
Soibaha Moussa, M1 Mondes arabes et musulmans, mention géographie et aménagement, Sorbonne- Université
L’architecture contemporaine, un outil du marketing territorial dans la mondialisation, étude de cas avec l’émirat d’Abou Dhabi
Hôtels, gratte ciel, musées, mosquées…le secteur du bâtiment et de la construction est en plein essor aux Emirats et notamment à Abou Dhabi. La multiplication d’édifices novateurs constitue une véritable vitrine de l’Emirat d’Abou Dhabi. L’architecture contemporaine symbolise l’ouverture culturelle et économique dans une région insecure. Elle contribue à la diversification de l’économie en accueillant aussi bien des voyageurs en quête d’un paradis terrestre que les entreprises du secteur tertiaire.
5 avril 2019

Programme modifié

Alain Messaoudi, MCF Université de Nantes

La figure marginale d’un artiste converti à l’islam : Jossot (1866-1951) et le monde de l’art à Tunis (1911-1951)

Jossot (1866-1951) a connu le succès à Paris entre 1894 et 1904 comme affichiste et caricaturiste. Particulièrement connu pour les planches qu’il a composées pour L’Assiette au beurre. Il reste  une référence importante pour de nombreux caricaturistes actuels. Après avoir décidé de rompre avec la caricature pour se consacrer à la peinture, il s’est installé en 1910 à Tunis, qu’il connaissait déjà par des voyages. En 1913, l’annonce de sa conversion à l’islam y fait événement. En me fondant sur les travaux de Henri Viltard – dont on a un aperçu à travers le site qu’il a consacré à l’artiste (http://gustave.jossot.free.fr/index.html) -, j’essaierai de déterminer sa place dans le monde de l’art local, depuis ses débuts fracassants jusqu’à son humble retraite dans le village de Sidi Bou Saïd.

19 avril 2019

Silvia Naef, Professeure ordinaire, Université de Genève, département d’arabe

Entre écriture et abstraction – les débuts parisiens de la hurûfiyya

C’est à partir du manifeste du groupe « Une seule dimension » (1971), qui conférait des assises théoriques à la hurufiyya, que cette tendance a connu un véritable succès dans l’ensemble du monde arabe, jusqu’à devenir le seul mouvement artistique panarabe. Cependant, les premières expérimentations autour des lettres arabes ont lieu  – à Washington – et surtout à Paris dès les années 1950, dans un contexte déjà fortement marqué par la contestation de la modernité telle qu’elle s’était construite à partir du début du 20ème siècle, ainsi que par la remise en question, chez Georges Mathieu notamment, des fondamentaux de l’art occidental issu de la Renaissance. Ici, on se posera la question des éventuelles interactions de ce contexte parisien avec les prémisses de la hurufiyya.

Vacances scolaires

17 mai 2019

Kirsten Scheid, associate professor of anthropology in the Department of Sociology, Anthropology, and Media Studies at American University of Beirut

Self-Civilizing Missions – Deciphering the Sudden Obligation to Learn Art in 1930s Lebanon

Histories of art lessons have focused on colonial intentions to civilize and ignored the phantasmic experiences they afforded. Focusing on student experiences in 1930s Mandate Lebanon, I argue that working out ideas about art amounted to working out ideas about gender and civic bonds. I explore the material challenge of art that culminated in French authorities refusing requests to establish a national art academy.

24 mai 2019

Attention : la séance a lieu dans la salle des étudiants de l’IISMM.

Kirsten Scheid, associate professor of anthropology in the Department of Sociology, Anthropology, and Media Studies at American University of Beirut

Looking Over Our Shoulders: On the Practical Uses of Art to Condemn Anticipated Audiences 

Preparations for the exhibition “The Arab Nude: The Artist as Awakener” (Beirut, 2016) encountered numerous expectations of scandal. Yet no scandal happened; no objections ever materialized. Not only do Nudes have a long history of production in the Arab world, but they have an equally long history of producing social suspicion and cultural condemnation. I take this case of curating to reflect on how production of the Nude genre contributes inadvertently to reifying notions of tradition and modernity and ethnic identity politics.

7 juin 2019

Perin Emel Yavuz, CNRS/Institut des Migrations

Les pionnières de l’art contemporain en Turquie sont-elles plus internationalisées que leurs homologues masculins ?

Le tournant de l’art contemporain en Turquie s’effectue dans le cours des années 1970-80 sous l’action d’artistes dans le sillage de l’école des Beaux arts d’Istanbul. Passés, pour certains d’entre eux, par des formations à l’étranger, ils introduisent dans les enseignements un corpus de textes sur l’art d’auteurs américains et européens qu’ils traduisent eux-mêmes et intègrent progressivement de nouvelles pratiques plastiques, notamment par le biais d’expositions et de publications. Ces pionniers issus de trois générations s’illustrent par une mixité de genre que ne dément pas le développement de l’art contemporain en Turquie, où les femmes artistes tiennent une place importante sur le devant de la scène non seulement locale mais aussi internationale. Cette présentation s’intéresse à l’insertion des femmes pionnières de l’art contemporain en prenant pour hypothèse que leur degré de reconnaissance dans les réseaux artistiques internationaux dépasse, pour certaines, celle des hommes artistes. Cette hypothèse s’appuie sur le constat de la présence d’un groupe de cinq de ces femmes artistes dans les grandes biennales et collections muséales internationales. Une étude quantitative de trois générations d’artistes, hommes et femmes confondus, sera menée pour mesurer leur degré de reconnaissance en prenant pour critères la formation, les expositions et les acquisitions dans les grandes collections. Cette étude s’achèvera par une présentation des parcours et de l’œuvre de certaines de ces artistes.

21 juin 2019 Navigation des articles

 

 

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